Arthur Keller : 





Appui au projet : 



Trois questions simples sur l'écoanxiété.

Source : Trois questions simples sur l'éco-anxiété. (Vidéo 3mn 42)

« L'écoanxiété est un sentiment de grande inquiétude que vivent de plus en plus de personnes aujourd'hui face aux changements climatiques, mais aussi face à toutes les pollutions et les destructions de plus en plus graves que nous faisons subir au milieu naturel. C'est donc un sentiment tout à fait légitime et sain. Ce n'est pas une pathologie. Comme toutes les émotions, c'est un signal d'alerte de notre organisme pour nous mettre en mouvement, en action. Évidemment, quand ce signal n'est pas suffisamment entendu ni compris, on peut souffrir de symptômes parfois pénibles comme une forte agitation, des insomnies et parfois même de la dépression. Dans mes patients, je rencontre, par exemple, des personnes qui hésitent à avoir des enfants alors qu'ils/elles en ont envie. C'est quand même très grave parce que ce besoin de donner la vie est tout à fait naturel et hésiter à la donner, ça c'est vraiment un symptôme qu'on rencontre de plus en plus par rapport à l'écoanxiété. »

Du Giec à l'écopsychologie, un couple hors norme. 

Source : Du Giec à l'écopsychologie. (Vidéo 1h01)

« L'éco-psychologue prend en compte le fait qu'on est trop coupé de la nature et que cette nature a tellement à nous apprendre. D'ailleurs on en est complètement dépendants. Donc s'en couper c'est vachement vaniteux de notre part en tant qu'humains, comme si on pouvait la contrôler et la maîtriser, la dominer, ce n'est pas vrai du tout. Donc on travaille beaucoup sur cet aspect-là. Voilà, c'est un retour à plus d'humilité par rapport à la nature et à tout ce qu'elle nous offre. C'est vraiment sortir de l'anthropocentrisme, à outrance en tout cas, même si l'on reste pleinement humain... À la limite ça augmente même notre humanité, le fait de se rendre compte qu'on est qu'un des maillons de la chaîne. »

« Le cabinet de l'éco-thérapeute, ou de l'éco-psychothérapeute, ça doit être un lieu de transformation révolutionnaire. Il ne s'agit pas d'aller remettre les gens en place pour qu'ils puissent retourner gentiment comme des petits robots dans leur entreprise, comme avant quoi. Ça je ne veux pas faire et je n'ai jamais voulu faire. Mais j'en ai encore plus conscience aujourd'hui, enfin une conscience de plus en plus aiguë. Je veux vraiment arriver à aider les personnes et les groupes aussi parce que j'adore travailler en groupe, j'aime beaucoup la puissance du groupe, l'entraide justement qui s'y passe. Arriver à trouver quelle est la force de chacun et la force des uns et des autres ensembles pour continuer à agir d'une façon qui ait du sens, qui ait de l'impact. »

Comment prendre soin de notre Terre tout en prenant soin de nous ?

Source : Journée "Les jeunes et le climat"(Vidéo 7h42) Présentation de madame Capron à 4h35mn. 

« Il m'a semblé important de trouver des réponses à deux questions : comment en sommes-nous arrivés là ? Et pourquoi n'arrivons-nous toujours pas à réaliser tous les changements nécessaires ?

« Alors à la première question il y a plein de causes, il y a des causes historiques, culturelles, économiques, politiques, je vais les passer rapidement en revue. Je vais ensuite avec vous me pencher sur les causes sous-jacentes, c'est-à-dire les causes qui sont inhérentes à notre psyché humaine. Comme je suis psy, je vais m'occuper du psy et vous allez voir que c'est vachement intéressant d'aller un peu fouiller là, plus bas dans notre tête et dans notre corps. Et puis la deuxième question, pourquoi on n'arrive toujours pas à réaliser tous les changements nécessaires ? C'est vraiment aller répondre à, quelles sont toutes les résistances qui sont à l'intérieur de nous ? On résiste au changement, on sait qu'il faut faire des choses mais on résiste, alors on va aller voir ensemble quelles sont ces résistances et comment les fluidifier, comment les faire fondre »

Bibliographie.